Rareté en Picardie
Assez rare
Menace en Picardie
Vulnérable
Période de sensibilité maximale
Non renseigné
Déterminante de ZNIEFF ?
Oui
Dernière année d'observation
Non renseigné
Génération - longévité
Longévité (cycle de reproduction) : 3 ans.
Statut biologique (Picardie nature)
reproducteur
Priorité de conservation en Picardie
prioritaire
Etat de conservation en Picardie
défavorable
publications scientifiques
Google Scholar
Description
- La Courtilière commune est un gros orthoptère apparenté aux grillons mais qui est classée dans une famille à part.
- Mâles 35-45 mm, femelles 40-50 mm.
Le chant émis du début de soirée jusqu’au milieu de la nuit consiste en un bourdonnement strident et prolongé que l’on entend surtout en mai-juin (forte ressemblance avec une espèce d’oiseau : la Locustelle tachetée - Locustella naevia).
Protection
Cette espèce ne fait pas l'objet de protection particulière
Directive européenne "Habitats" ou "Oiseaux"
Cette espèce ne relève pas des directives europénnes "Habitats" ou "Oiseaux"
Action de conservation (Picardie Nature)
Non renseigné
Actions de conservation
Non renseigné
Menace (Picardie Nature)
Non renseigné
Commentaire statut menace (Picardie Nature)
La Courtillière commune est présente dans les trois départements: le long de la vallée de la somme et de l'Oise,à l'est de Laon et au sud de Soisson.
Menaces potentielles
La courtilière semble s'être raréfiée dans les jardins de nombreuses régions.
Comportement
Cette espèce est crépusculaire et nocturne et s’observe rarement à la surface du sol.
Les femelles peuvent déposer plus de 1000 œufs dans une galerie et surveillent leur nid et les juvéniles pendant quelques jours.
Régime alimentaire
La Courtilière commune est omnivore mais se nourrit avant tout de petits animaux, notamment de larves d’insectes, mais aussi d'herbes et de racines en creusant des galeries à quelques centimètres sous la surface.
Aire d'évaluation spécifique (Natura 2000)
Non renseigné
Bibliographie
- J.-Y. NOGRET et S. VITZTHUM - Insectes remarquables de Lorraine & d'Alsace - Editions Serpenoise (2011), 249p.
- Fichier de bibliographie général
Habitat (Picardie Nature)
Milieux humides avec une végétation basse, s’accommodant également des sous-sol glaiseux, elle fréquente aussi les jardins (:"courtils" en vieux français) d'où son nom.
C'est une espèce qui vit essentiellement sous terre.
On peut la rencontrer dans des endroit inattendus tels que des tas de fumiers.
Habitats fréquentés au cours de l'année
Habitats en période de reproduction :Les adultes se reproduisent pendant le printemps.
La Courtilière commune affectionne particulièrement les milieux chauds et humides avec une végétation basse, comme les prairies humides, les zones de rives, les bords de fossés, les prairies grasses, les milieux cultivés, et même les jardins ("courtils" en vieux français), les composts ainsi que des tas de fumiers. Elle préfère les sols légers pour y creuser ses terriers.Habitats en période hivernale :Ce n’est qu’après avoir passé un premier hiver au stade larvaire et son deuxième hiver au stade adulte qu’elle peut ensuite se reproduire.
La Courtilière commune affectionne particulièrement les milieux chauds et humides avec une végétation basse, comme les prairies humides, les zones de rives, les bords de fossés, les prairies grasses, les milieux cultivés, et même les jardins ("courtils" en vieux français), les composts ainsi que des tas de fumiers. Elle préfère les sols légers pour y creuser ses terriers.
Répartition en Europe
Espèce paléarctique. L’espèce est signalée de tous les pays d’Europe occidentale.
Répartition en France
L’espèce est bien représentée en France mais semble partout assez localisée, particulièrement dans le sud du pays. Elle est absente ou presque des régions du pourtour méditerranéen.
Répartition régionale (Picardie Nature)
Non renseigné
Répartition en Picardie
L’espèce est relativement bien présente dans les trois départements, notamment dans la vallée de la Somme et en Plaine maritime Picarde. Elle est par ailleurs présente dans le Compiégnois, la moyenne vallée de l’Oise, quelques secteurs du Laonnois et du Soissonnais et très ponctuellement ailleurs.
